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| ÉMISSION IMMÉDIATE - COMMUNIQUE DE PRESSE 4 ans de gestion socialiste de la Basse-Normandie Un bilan accablantIl y a un peu plus de 4 ans, en mars 2004, à la suite des élections régionales, la gauche prenait les rênes de la Basse Normandie. Quelle situation budgétaire lui laissait René Garrec jusqu’alors Président de la Région ? Un endettement très faible (2ème région française pour le taux d’endettement), une fiscalité modérée (stabilisée depuis 10 ans), un budget orienté très prioritairement vers l’investissement. Pour ne s’en tenir qu’à ces trois indicateurs, où en est-on 4 ans après ? Concernant la dette régionale, celle-ci est passée de 90 millions d’€uros en 2004 à 160 Millions d’€uros en 2007. La fiscalité régionale a suivi les évolutions suivantes : + 20 % pour la taxe sur le foncier bâti + 20 % pour la taxe sur le foncier non bâti + 31 % pour la taxe professionnelle + 55 % pour la fiscalité indirecte Cet accroissement considérable de la dette et de la fiscalité avait-elle au moins pour but de financer un programme ambitieux d’investissement ? Il n’en n’est rien. En 2004 (dernier budget Garrec) le pourcentage du budget global consacré à l’investissement était de 55%, celui consacré au fonctionnement 45%. En 2008 ces pourcentages sont plus qu’inversés : 40% pour l’investissement, 60% pour le fonctionnement. Il serait préférable de privilégier les dépenses d’investissement, plus structurantes pour l’avenir d’une région. Par ailleurs, pour justifier l’inquiétante dérive de la dette et de la fiscalité les socialistes ont recours à un certain nombre d’arguments pour le moins fallacieux. Cette double augmentation serait, selon eux, destinée à pallier au désengagement financier de l’Etat vis-à-vis des collectivités locales que ce soit par le biais des dotations habituelles dont elles sont bénéficiaires ou à l’occasion des transferts financiers ayant accompagné les transferts de compétence (acte II de la décentralisation). Ces pseudo-arguments ne résistent pas à un examen objectif. Concernant les dotations « habituelles » (type DGF) de l’Etat à la Région : toutes les contorsions socialistes ne pourront jamais masquer le fait que l’Etat contribue pour environ 50% aux recettes de la Région (hors emprunt) et que l’évolution de ces dotations au cours des dernières années a été positive. D’autre part, concernant les transferts financiers de l’Etat liés à l’acte II de la décentralisation, la Commission Consultative sur l’Evolution des Charges (CCEC) où sont représentées la majorité et l’opposition, a constaté le strict respect par l’Etat de ses obligations dans ce domaine. En réalité, tous les artifices utilisés par la Gauche ne pourront faire oublier ce qui fait la spécificité permanente des socialistes en matière de gestion publique et qui se ramène systématiquement au triptyque suivant : toujours plus de dépenses de fonctionnement, toujours plus de dette, toujours plus d’impôts. Enfin, dernière manipulation en date, la majorité socialiste a rendu le carburant des bas-normands plus cher à la pompe. En effet, en choisissant d’appliquer le taux maximum de la taxe sur le carburant, le Conseil régional a alourdi le poids des prélèvements sur le pouvoir d’achat des bas-normands. Chaque année, ce sont 15,6 M€ supplémentaires qui sont retirés de la poche des automobilistes de la région. Il serait temps désormais que la majorité régionale réduise son train de vie et diminue la part régionale de la TIPP, pour ainsi contribuer aux efforts collectifs visant à limiter la hausse du prix des carburants. L’ UMP de la Manche.
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